Les HEG (anciennement ESCEA) ont été créées en collaboration avec les milieux économiques. A l’époque, le but était clairement de former des hommes et des femmes pour répondre aux besoins actuels et futurs des entreprises; il était, pour les initiateurs, évident que la formation devait associer les connaissances académiques avec leur application dans la vie active.
La création des HEG (ESCEA) voulait initier une nouvelle voie de la formation professionnelle supérieure; c’est ce que l’on a appelé au moment de l’instauration des HES, par rapport aux autres formations supérieures, « gleichwertig aber andersartig« .
Il me paraît important pour l’avenir des HES, donc bien sûr pour les HEG, de conserver cette spécificité qui aujourd’hui encore fait la force des différentes filières de formation HES.
Cela implique qu’il ne faut en aucun cas perdre :
– le contact privilégié avec les entreprises
– les collaborations concrètes avec les partenaires
– le privilège de travailler avec des professeurs.es et des chargés.es de cours issus de la pratique
– un enseignement qui permet le dialogue et l’interaction
– le principe des étudiants.es ayant déjà travaillé dans une entreprise ou une administration en relation avec le domaine d’étude
– l’exigence de qualité au niveau de tous les acteurs.
Cela étant dit, il est absolument normal, voir nécessaire, que les institutions évoluent, collaborent et développent des activités nouvelles (filières, cours et formations postgrades, formation continue, recherche); il s’agit d’être à la hauteur d’un environnement qui est en perpétuelle mutation et de ne pas perdre de vue la finalité … « pourquoi et pour qui existe-t-on ? ».
Si la manière d’intégrer les éléments susmentionnés doit être flexible, … ce qui est à mes yeux important, c’est la valeur des prestations.
La qualité, l’originalité et la différence
sont les ingrédients qui doivent faire la force des HES