La liberté

Selon l’académie française, « la liberté est la capacité d’exercer sa volonté ou d’opérer des choix ».
Selon la déclaration universelle des droits de l’homme « tout individu a le droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne ».

Comme on le constate, la volonté humaine est une part importante de la dignité; être forcé d’agir contre sa volonté avilit l’Homme.
La liberté est un bien précieux. Il faut parfois se battre pour la conserver et pourtant cela devrait tout simplement être le droit d’être qui on est.
La notion de liberté se présente sous diverses facettes. Suivant l’angle sous lequel on la considère, elle peut se manifester comme étant le pouvoir de choisir, de décider ou d’agir sans astreinte et pression.

Dans la pratique on peut notamment distinguer :

La liberté que l’on a

Sommes-nous vraiment conscients de la liberté dont nous disposons réellement ?
Nous avons, plus souvent que nous le pensons, une part de liberté, la possibilité de faire des choix; il s’agit juste d’être conscients que toute cause entraîne des conséquences, tout choix des implications.

La liberté que l’on nous accorde

C’est un signe de confiance et il induit souvent des devoirs.
La liberté permet de mettre en œuvre ses qualités et ses compétences, c’est un élément motivant qui devrait nous inciter à nous engager. C’est un bien précieux dont il faut se montrer digne si on veut le conserver.

La liberté que l’on accorde

Il est important de faire confiance aux autres. Cela ne veut bien sûr pas dire être naïf, c’est juste considérer l’autre comme responsable et digne de foi.
En aucun cas la liberté accordée ne doit être un signe de faiblesse ou de démission; il ne s’agit pas de se décharger, de faire porter sur l’autre ses propres responsabilités.

Accorder sa confiance est toujours positif, c’est soit :
– un enrichissement
– une leçon pour l’avenir.

La liberté que l’on acquiert, que l’on prend

Il y a lieu d’éviter les automatismes et les soumissions; cela n’empêche pas le respect de l’autre et l’adhésion à une certaine éthique.
Il faut de la volonté et du courage pour faire valoir sa liberté car souvent les systèmes établis supportent mal la mise en cause de ce que l’on peut appeler, dans le meilleur des cas, des habitudes, du confort, de la routine ou de l’obstination

La liberté que l’on choisit

Ma vision de la liberté est,
en fonction d’un état complexe donné et/ou acquis,
d’accepter ou refuser des idées, des propositions ou des actions.

C’est en utilisant la raison (spécificité humaine) que l’on peut agir en vue d’un but, d’une finalité.

Pour exprimer sa liberté il faut être sujet et non objet. C’est donc dans la réalisation de son moi profond, et le respect de l’autre, que l’on doit faire des choix et s’investir.