Eléments marquants de 1981 à 1984

L’évolution de l’ESCEA et l’ouverture de nouvelles classes ont été conformes aux prévisions. Cette augmentation d’effectif a conduit la Ville de Lausanne à attribuer de nouveaux locaux au rez-de-chaussée du Collège secondaire de l’Elysée.

La période de 1981 à 1984 fut riche en événements :

  • 1982 entrée en vigueur de l’ordonnance fédérale concernant les conditions minimales de reconnaissance des ESCEA.
    Il s’agissait bien sûr de répondre à tous les critères et de faire en sorte que les premiers diplômés.es puissent bénéficier du titre officiel et reconnu d’Economiste d’entreprise ESCEA.
  • 1982 organisation des premiers examens préliminaires (après 3 semestres d’études).
    Ces examens avaient notamment pour but de faire le point avant de s’engager dans le cours principal (durée 5 semestres).
  • 1983 collaboration avec le Groupement romand de l’informatique (GRI) pour la création de l’Institut suisse d’enseignement de l’informatique de gestion (ISEIG).
    Fondé en 1982, dans le cadre du 2e programme d’impulsion à l’économie de la Confédération, l’ISEIG était exploité, pour la Suisse romande, par le GRI.
    Les premiers cours ont été dispensés, dès septembre 1983, dans les locaux de l’ESCEA de Lausanne. Dans sa phase de démarrage de 1983 à 1985, la direction de l’ISEIG était également assurée par le directeur de l’ESCEA. La formation visait à familiariser les participants.es avec les méthodes modernes d’informatique, d’analyse de système et de direction de projets. Elle comprenait 4 cours, soit au total 545 heures réparties sur 77 jours ouvrables.
    Par la suite, l’ISEIG a pris son indépendance en qualité de fondation d’utilité publique à but non lucratif, contrôlée par le Canton de Vaud et un Conseil de fondation. Ce dernier définit les objectifs à atteindre pour répondre aux besoins de formation du tissu économique de la Suisse romande.
    Depuis, l’Institut a actualisé et élargi son offre présentée sur : www. iseig.ch.
  • 1983 préparation d’un dossier d’argumentations, avec ses incidences financières, en vue de l’ouverture de classes ESCEA à plein temps. La demande était là et de plus l’ouverture de classes à plein temps apportait à l’institution une assise qui lui permettait un développement conforme aux projections que l’on pouvait faire sur l’avenir des ESCEA.
  • 1984 organisation de l’examen final. Avant d’obtenir le « Graal », les étudiants.es devaient encore prouver que la matière enseignée était bien assimilée et qu’ils étaient capables de mettre en œuvre leurs connaissances.
    L’examen final s’étendait sur une période de 3 semaines et portait sur toutes les branches du cours principal, soit les 5 derniers semestres.
    Le travail de diplôme auquel étaient astreints les diplômants.es couronnait la formation. Il se déroulait sur 3 mois et portait sur un sujet pratique confié par une entreprise.
    Le temps estimé pour réaliser le travail précité était de l’ordre de 400 à 600 heures ; c’était une réelle épreuve de mise en pratique des connaissances et d’endurance.
    La majorité des travaux de diplôme étaient confidentiels car pour les réaliser les étudiants.es avaient accès à des données sensibles de l’entreprise.
  • 1984 premiers diplômés.es de l’ESCEA de Lausanne
    Le 6 juillet 1984, l’école a eu le plaisir d’honorer ses premiers diplômés.es. En présence de M. Raymond Junod, président du Conseil d’Etat, chef du Département AIC, de Mme Françoise Champoud, municipale, directrice des écoles lausannoises, M. Pierre-Daniel Margot, président de l’Association de l’ESCEA, et de nombreux invités, les 8 premiers diplômes d’économiste d’entreprise ESCEA ont été décernés.
Remise des diplômes par MM. Raymond Junod et Pierre-Daniel Margot
Photo des diplomés.es avec M. et Mme Schär
M. Ernest Schär lors de son rapport d’activité
MM. Pierre-Daniel Margot et Ernest Schär